Du choc à la rééducation : comprendre le parcours post-accident
Chez emeis, la rééducation post-accident ne se résume pas à des séances de kinésithérapie isolées. C’est un parcours de soins pluridisciplinaire qui conjugue expertise médicale, accompagnement humain et coordination d’équipe. Objectif : permettre à chaque patient de retrouver un maximum d’autonomie dans les meilleures conditions possibles.
Une admission choisie selon les besoins thérapeutiques des patients
Tout commence bien avant l’arrivée du patient dans le centre de rééducation. Deux fois par jour, une commission pluridisciplinaire se réunit. Elle est composée d’un médecin coordinateur et le/la responsables des soins et de la rééducation. Ils examinent ensemble tous les dossiers déposés par les hôpitaux de la région pour orienter le patient vers l’établissement adapté à ses besoins.
« Ce dispositif garantit une réactivité optimale et un alignement précis entre les besoins des patients et l’expertise disponible, » souligne Cynthia Van As, coordinatrice de la rééducation en Provence et référente régionale emeis.

Un accueil efficace dès les premières heures d’admission
Dès l’arrivée dans l’un des établissements du groupe, tout est orchestré avec rigueur. Un protocole précis se met en place, mobilisant successivement quatre professionnels clés :
- L’infirmière évalue l’autonomie quotidienne : toilette, alimentation, mobilité ;
- Le médecin réexamine le dossier médical et prescrit les prises en charge nécessaires ;
- Le kinésithérapeute identifie les priorités de mobilité pour élaborer un parcours de soin cohérent et s’assure que le patient a à sa disposition les aides techniques de mobilité nécessaire et adapté ;
- L’ergothérapeute adapte l’environnement du patient en chambre, en fonction de ses restrictions physiques (fractures, interdits posturaux…).
« L’idée, c’est de sécuriser l’environnement, d’anticiper les besoins et d’enclencher la rééducation dès les premières heures, » explique Cynthia Van As.

Une prise en charge pluridisciplinaire et sur mesure
Dès le lendemain de l’arrivée d’un patient, les séances de rééducation prescrites par le médecin responsable débutent : kinésithérapeutes, ergothérapeutes, assistante sociale, diététicienne orthophonistes, psychologues et/ou neuropsychologue, enseignants en activité physique adaptée (APA)… Chacun construit un plan de soins personnalisé, conformes aux prescriptions médicales, aux attentes et aux capacités du patient. Selon leur profil et capacité physique, les patients bénéficient de deux à six séances de rééducation par jour.
Une réunion pluridisciplinaire a lieu dès la fin de la première semaine pour aligner les objectifs de soins. « Ce que le kinésithérapeute améliore en mobilité, l’ergothérapeute peut le transformer en autonomie au quotidien. Tout est connecté, » explique Cynthia Van As.

Soigner le corps, mais aussi redonner aux patients un élan vital
Au-delà de la rééducation physique, la reconstruction psychologique est un pilier du programme. Les équipes intègrent des activités en lien avec le métier ou les centres d’intérêt du patient : « Personnaliser, c’est créer de la motivation. Et la motivation, c’est le moteur du progrès, » insiste Cynthia.
Les activités collectives sont également encouragées : jeux, ateliers ou encore compétitions amicales permettent aux patients de retrouver le goût de vivre : « La rééducation, c’est autant du physique que du psychologique. Nous organisons des activités collectives ludiques adaptées aux besoins des patients comme la pétanque ou de la marche nordique pour leur donner la motivation et l’envie de progresser dans leur rééducation, » précise-t-elle.

Mesurer les progrès pour mieux avancer
Des outils d’évaluation standardisés analytique et fonctionnel viennent objectiver les avancées, à travers des tests de mobilité, de marche ou d’équilibre. Des données issues de dispositifs robotiques ou de logiciels de suivi sont partagées aux patients, pour les encourager et les stimuler : « Quand nous mesurons leurs progrès de manière objective, ces résultats constituent un levier énorme pour renforcer leur engagement. »
Parmi les nombreux patients que Cynthia a accompagné durant sa carrière, celui d’une patiente d’une quarantaine d’années illustre selon elle toute l’efficacité des équipes d’emeis. Victime d’une rupture d’anévrisme, en état de conscience altérée et sans perspective d’amélioration, elle a été transférée d’un hôpital vers un des centres de rééducation emeis. Sa famille avait perdu tout espoir en une évolution possible. Pourtant, grâce à une mobilisation pluridisciplinaire et plusieurs mois de rééducation intensive, cette patiente a retrouvé la parole, la station debout et la participation a ses transferts lit-fauteuil roulant, et elle a pu reconstruire les liens avec son entourage : « C’est la richesse et l’efficacité de nos expertises combinées qui a fait la différence. Toute l’équipe a cru en son potentiel et a travaillé sans relâche avec elle pour l’aider à progresser. Le résultat est spectaculaire, » affirme Cynthia.

Des cliniques spécialisées et des soignants en formation continue
Grâce à un catalogue de formations continues accessible à l’ensemble des équipes, emeis mise également sur le développement des compétences : « Nous avons la chance de pouvoir continuer à nous former avec le soutien de notre employeur. Et ça fait toute la différence. C’est ce qui nous permet de rester à la hauteur de la complexité des cas, » conclut Cynthia Van as.
Chaque établissement emeis dispose d’autorisations spécifiques délivrées par l’ARS (orthopédie, AVC, pathologies cardio-respiratoires…). Le bon choix d’établissement est donc stratégique pour bénéficier des soins les plus adaptés aux besoins des patients, par des professionnels expérimentés.
Une histoire d’expertises complémentaires, de travail en équipe et d’accompagnement personnalisé !
