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3 jours pour la santé mentale au festival Pop&Psy

Les 10, 11 et 12 octobre dernier, emeis participait à la 4e édition du festival Pop&Psy. Retour sur 3 jours de rencontres enrichissantes avec des professionnels de santé, des curieux et des personnes concernées par la santé mentale

Un objectif : changer le regard sur les troubles psychiques

Pop&Psy s’est donné une mission : dépoussiérer les idées reçues sur les troubles mentaux et éduquer à travers une approche scientifique et ludique. Pendant 3 jours, à La Communale à Saint-Ouen (92), pas d’étiquettes, pas de préjugés, on a libéré la parole, partagé ses expériences et exploré des solutions. L’événement, soutenu notamment par la Fondation Falret, était ouvert à tous et proposait des conférences, des ateliers et un « village des solutions », où une petite vingtaine d’associations de l’écosystème de la santé mentale présentaient leurs initiatives dynamiques et innovantes.

Le festival a accueilli cette année plus de 50 intervenants de tous horizons pour des rencontres inédites, parmi lesquels Caroline Darian, Isabelle Carré, Camille Chamoux, Mahaut Drama ou encore Muriel Robin, sur une dizaine de tables rondes aux sujets aussi importants que variés. Souffrance au travail, addictions, PTSD, bipolarité, animaux et thérapies… autant de thématiques qui donnent à réfléchir, qui "ouvrent les chakras" et qui permettent un partage d’expérience essentiel.  

En savoir plus sur Pop&Psy
Amabiance festival Pop&Psy
  • 15 000

    visiteurs pendant 3 jours

  • 68

    intervenants pour 11 rencontres inédites

  • 10

    tables rondes

  • 14

    ateliers dont 2 ateliers animés par emeis sur la boxe thérapie et la sonothérapie

Le TDAH en ouverture de festival

Le sujet de la première conférence pour ouvrir ces 3 jours riches en émotion ? "Le trouble de l’attention, ou TDAH, est-il un handicap ou un superpouvoir ?" Pour débattre sur le sujet, Le Dr Anne Claret-Tournier, psychiatre, responsable du pôle TDAH adultes à la Pitié Salpêtrière à Paris ; Nicolas Sicart, pharmacien et patient TDAH, bénévole dans l’association HyperSupers ; Olivia Moore, humoriste ; Awa Ndiaye, infirmière en réanimation, diagnostiquée tardivement TDAH et enfin, Frédéric Kochman, pédopsychiatre, clinicien et psychothérapeute à la clinique emeis Lautréamont à Loos (59). 

En 2 mots, le TDAH est un trouble du neurodéveloppement que l’on peut apprivoiser, voire corriger. Il touche la gestion de l’attention et peut être accompagné d’hyperactivité ou d’impulsivité. On peut le diagnostiquer à tout âge : enfant, adolescent ou adulte, le diagnostic permet de comprendre, de déculpabiliser et d’adapter son quotidien. 

Pour Frédérique Kochman, le TDAH pourrait même être « une force dans les environnements dynamiques ». Il utilise l’acronyme CARMIN, qui, selon lui, résume parfaitement les atouts du TDAH dans un environnement propice : Créativité, Action, Réactivité, Mouvement, Intuition, Nouveauté. Il existe de nombreux leviers d’action : médication sans accoutumance, thérapies, psychoéducation, associées à des techniques non-médicamenteuses comme la méditation en pleine conscience, l’autohypnose ou la cohérence cardiaque.

Voir le replay de la conférence
conférence TDAH

Un stand, des solutions

C’est justement de ces solutions qu’il était question sur le stand emeis, où l’accent était mis sur les thérapies et médiations non médicamenteuses. En effet, les troubles psychiques sévères et persistants requièrent le plus souvent des thérapies médicamenteuses pour diminuer les symptômes, faire face à la dépression ou réduire l’anxiété. En parallèle de ces médications, il est important pour le patient d’acquérir des compétences pour comprendre ses troubles et mieux faire face à sa souffrance psychique. Des compétences et outils indispensables que le patient développe grâce, notamment, aux thérapies non médicamenteuses.

Directement sur le stand emeis, nos visiteurs ont ainsi pu découvrir et tester : 

  • la boxe thérapie, une approche qui utilise les techniques de la boxe comme outils de bien-être mental et physique. Elle permet de travailler sur le plan thérapeutique dans un cadre sécurisé pour libérer les tensions et renforcer la confiance en soi. Elle permet également de diminuer la prise de traitements anxiolytiques.
  • la sonothérapie, une pratique constituée d’un ensemble de techniques thérapeutiques ancestrales qui repose sur l’utilisation de sons et de vibrations permettant d’atteindre un état de relaxation profonde. La sonothérapie permet, entre autres, de réduire le stress, de diminuer les douleurs articulaires et tensions musculaires ou encore de lâcher prise.
  • les Thérapies par Réalité Virtuelle (TRV), dont l’objectif est d'immerger le patient dans des environnements virtuels afin qu'il puisse graduellement réapprendre à se confronter à ses phobies, par exemple, ou encore à ses « cravings » dans le cas d’addictions. Avec cette confrontation douce, il retrouve autonomie et liberté.

Des psychiatres, psychologues et thérapeutes étaient présents tous les jours sur le stand afin d’échanger avec les visiteurs ou même entre professionnels de santé mentale. 

stand emeis

Des ateliers boxe thérapie et sonothérapie pour aller plus loin

emeis a proposé 2 ateliers dans un cadre plus restreint, plus intimiste. La vingtaine de personnes intéressées a ainsi pu comprendre le rôle de ces médiations thérapeutiques et en faire l’expérience, au calme, loin de l’effervescence du festival. 

D’abord avec la sonothérapie : Emmanuelle Karrer, sonothérapeute à la clinique emeis de Crosne (93) a fait chanter ses bols de différentes tailles et fait ressentir les vibrations aux inscrits, sous le charme et détendus.

Plus tard, il a aussi été question de libérer les tensions, mais avec des gants et en frappant dans un sac avec le "protocole de décharge". Une approche novatrice, développée par Halim Chalabi, entraineur de boxe et coach sportif et Elise Dumenil, infirmière en psychothérapie, tous deux exercant à la clinique emeis d’Andilly (95). Le protocole de décharge est utilisé dans des moments de tensions, d’anxiété intense, de scarification ou de potentiel passage à l’acte auto ou hétéro-agressif.

Deux exemples de thérapies qui peuvent être directement prescrites ou conseillées, jamais imposées.

ateliers

Une approche globale et un engagement de mission

Chez emeis, cela fait plus de 30 ans que nous intégrons ces thérapies et ces médiations à notre approche de prise en soin. Dans nos 50 cliniques en France comme partout en Europe, nos équipes développent, ajustent, créent des parcours de soins personnalisés pour chaque patient avec un objectif : qu’il retrouve un équilibre psychique et puisse vivre pleinement. Des solutions existent et c’est le message délivré par nos équipes au cours de ces 3 jours d’échanges et de démonstration.

A travers sa participation à cet événement ouvert à tous, emeis fait également vivre l’un de nos engagements de mission : « changer le regard de la société sur les plus fragiles pour une société plus inclusive ». 

Une belle expérience qui a mis en avant nos expertises, nos approches et l’engagement de nos équipes !

Capture du film de société à mission 3